
L’HOMME EST APPARUE COMME UN VER DANS UN FRUIT, COMME UNE MITE DANS UNE BALLE DE LAINE, ET A RONGE SON HABITAT, EN SECRETANT DES THEORIES POUR JUSTIFIER SON ACTION.
IL ETAIT UNE FOIS…
Il était une fois la naissance d’une anomalie dans le coeur de la perfection divine. Provoquée par un rampant astucieux et perfide, menant ainsi le monde et sa plus belle représentation à sa chute. Puis à son auto-destruction très lente certes, mais inexorablement fatal. Beauté parfaite, aujourd’hui fanée, desséchée à l’extrême. Pourriture immonde, souillant à volonté ce qui fut autrefois un paradis céleste, bénissant têtes et pieds, appelé terre depuis maintenant la nuit des temps.
La bête est l’huile qui dégouline d’un tableau apocalyptique engendré par la race humaine, malgré elle, siècle après siècle, auquel elle doit maintenant se confronter dans la plus grande urgence de ses hurlements les plus glaciaux. Dès lors, l’histoire du temps accoucha d’un monstre à la singularité incroyable, crée à l’image de sa planète bleue, d’une beauté infinie et d’une violence inouïe. La créature grandit, pas à pas à travers ceux d’une décadence humaine toujours plus forte, sur des œuvres titanesques, incroyablement frénétiques. Jusqu’à tutoyer les sommets du GRINDCORE sur la montagne vertigineuse de l’altas de la mort (DEATH ATLAS 2019).
TERRASITE
Point culminant d’une déclaration finale que seule la renaissance la plus ambitieuse (TERRASITE 2023) de la chose va surpasser. Autant dans la terreur déployée que l’héroïsme employé. Sombre et maussade, l’Atlas se noyait dans le noir des abîmes. Ici, le TERRASITE, « mangeur de terre » prend forme (l’œuvre d’art du collaborateur de longue date WES BENSCOTER) à la lumière du jour, horreur diurne troublante. Dont les traits de nymphe de cet hybride humain/cafard, plus être adulte vient de muer de son stade d’oothèque dans la surprise et la confusion la plus totale. La mante religieuse est effrayée, mais aussi passablement énervée et prête à rejoindre le reste de sa saleté de progéniture pour exterminer son vil créateur : l’humanité…

UNE REINE
…L’attaque est guidée par le son d’une reine CD, qui conserve sa trajectoire musicale passée, tout en explorant davantage les éléments ambiants/texturaux qui faisaient partie de DEATH ATLAS. Ainsi TERRASITE pousse sa rage sonore encore plus loin dans les contrées épiques et variées de sa folie créatrice. Menée par le travail collectif de sa nuée furieuse et sanguinaire, dont cette voix maîtresse inhumaine et disparate.

L’ABJECTION
Dès lors, TERRASITE procure vent de panique, fleuves de pleures et de désespoir. L’ignominie ingurgite pourtant sans pitié les terres foulées sous ses assauts rugissant sa colère à la vie avec « Terrasitic Adaptation », aussi sauvage que mélodiquement extrêmement envoûtant. L’abjection avance à travers les goûts savoureux de la chair et du sang qu’il déchiquette sur l’implacable « We Eat Our Young » et digère goulûment sur le culminant (plus de dix minutes) « Just Another Body ».
DECAPITE
Une morbidité d’un dynamisme constamment clivant, procurant une variété de réponses émotionnelles sans demi-mesure. L’atrocité décapite le bétail humain sur des blasts déchirants, des riffs de guitare/basse abrasifs et agressifs, et sur une variation vocale encore plus poussée et jouissive de son mentor. Faisant fi d’une profondeur émotionnelle et dramatique toujours plus phénoménale. Une intensité de combat peu descriptible, arrachant les cœurs en les clouant sur toutes sortes de rythmes, aussi délirants, que contrôlés par une lourdeur sans cesse oppressante.

LEGIONS
Légions d’Ignominie animées par la colère, rage, ressentiment, dépression, anxiété, frappent une terre de détresse et supplices (« A Photic Doom »). Monstruosité, symbole de la dépravation de notre espèce, que la créature humaine éclaire de sa force de frappe considérable. Double mâchoire d’acier implacable, déchirant les entrailles des flétrissures tapies dans l’obscurité.
AMOUR
Ainsi, refrains après refrains draconiens, la multitude terrasse tout sous ses pas, dingues et inimaginables (« Scourge Of The Offspring » qui constitue l’essentiel du concept de l’album, la première chanson « Terrasitic Adaptation » mais en exergue la pochette de TERRASITE). Un bataillon, encore plus fort et pertinent même après deux décennies de haine crachée, qui étend ses territoires conquis, avec plus de maturité et d’expérimentations. Hideux paysage qui pourtant dispose d’un grain d’amour et de beauté à faire valoir, et ce indéniablement !
…IL ETAIT UNE FOIS CATTLE DECAPITATION
LINE-UP :
TRAVIS RYAN – CHANT (depuis 1997)
JOSH ELMORE – GUITARE (depuis 2001)
DAVE MCGRAW – BATTERIE (depuis 2008)
OLIVIER PINARD – GUITARE BASSE (depuis 2018)
BELISARIO DIMUZIO – GUITARE (depuis 2018)
Et voit à nouveau la participation de TONY ‘Dis Pater’ PARKER (MIDNIGHT ODYSSEY) aux synthés et au piano.

TRACKLIST : (51m 22s)
01. Terrasitic Adaptation
02. We Eat Our Young
03. Scourge Of The Offspring
04. The Insignificants
05. The Storm Upstairs
06. …And The World Will Go On Without You
07. A Photic Doom
08. Dead End Residents
09. Solastalgia
10. Just Another Body*
*Dont les paroles abordent les deux suicides respectifs et récents de GABE SERBIAN (co-fondateur de CATTLE DECAPITATION) et TREVOR STRNAD (THE BLACK DAHLIA MURDER)
DISCOGRAPHIE :
Homovore (2000)
To Serve Man (2002)
Humanre (2004)
Karma.Bloody.Karma (2006)
The Harvest Floor (2009)
Monolith Of Inhumanity (2012)
The Anthropocene Extinction (2015)
Death Atlas (2019)
TERRASITE (2023)
L’album est dédié à la mémoire de GABE SERBIAN.
Le titre est un mot inventé par TRAVIS RYAN (CHANT) qui réunit « Terra- » signifiant terre et « -site » dérivé du mot grec « -sitos » qui signifie « nourriture ». « La combinaison des deux signifiant « mangeur de terre ».
PRODUCTION :
L’album a été produit par DAVE OTERO (CEPHALIC CARNAGE, ALLEGAEON)
ARTWORK :
L’artwork est l’œuvre de WES BENSCOTER.

SORTIE/LABEL :
Le groupe de brutal death metal/grindcore américain CATTLE DECAPITATION sortira son nouvel album, intitulé TERRASITE, le 12 mai 2023 via METAL BLADE RECORDS.

LIEN FACEBOOK DU GROUPE :
https://www.facebook.com/cattledecapitation