Chronique du nouvel album d’OVERKILL : THE WINGS OF WAR

Partagez !

Note de la rédaction :
/5
Chronique du nouvel album d'OVERKILL : THE WINGS OF WAR

Sorti le 22 février dernier, The Wings Of War n'est pas la pour révolutionner la planète Metal, mais force est de constater que le groupe du New Jersey continue de nous servir avec frénésie son Thrash purement East Coast.

Avec son 19è album, la bande de Bobby Ellsworth débarque tout d'abord avec un nouveau batteur, Jason Bittner, principalement connu pour son activité dans Shadows Fall, mais des passages entre autres chez Flotsam and Jetsam, ou autres Stigmata et Crisis.

Alors effectivement quand je lance la musique, je sais que j'vais manger une rafale de riffs en un rien de temps, et ma surprise est bien la lorsque je découvre cette intro totalement indus…. Mais pas vraiment le temps de dire What the Fuck, que Last Man Standing démarre, et on part sur les chapeaux de roues avec un thrash made in New Jersey des années 80 sans compromis. Le morceau est efficace comme à son habitude.

Il nous envoie sur Believe In the Fight, qui est pour moi le tube de cet album. Le titre qui donne envie d'être dans le pit à chanter ce refrain entêtant comme une groupie dégénérée, la où beaucoup de groupes modernes ne sont plus capables de nous filer la banane avec un refrain juste cool. Et toujours ce flow de Blitz so East Coast.

Head Of a Pit et ensuite Batshitcrazy continuent la sentence dans la même veine, pour nous amener sur Distortion qui démarre avec une intro très mélodique. Le morceau est le plus long de l'album, et c'est loin de me déplaire, mêlant Thrash avec Heavy. C'est lourd, mélodique, ça nous envoie des harmoniques…. Tout est bien classique, mais toujours très efficace.

A Mother's Prayer nous démarre sur le son de la basse poussée à l'Overdrive de D.D Verni et engage de nouveau les hostilités à grands coups de riffs tranchants.

Le titre Welcome To The Garden State nous ramène à des riffs bien punks auxquels nous ont habitués les gars d'Overkill…. Ce genre de riffs qui leur a valu le surnom de Motörhead du Thrash. On tape direct dans le lard avec ce titre, sans chercher la technique, ni la moindre recherche artistique ; juste du "Bouffe mes riffs et mes gimmicks dans la gueule et chante avec moi" !!!

Where Few Dare To Walk, tranche avec ce dernier. L'intro se veut plutot dark et mystérieuse et nous envoie sur un morceau mid tempo à vous filer la sensation de déambuler dans des ruelles sombres pas très nettes la nuit avec votre bande de potes en cuir prêts à en découdre à la moindre embuche.

Out On The Road-Kill nous remettra une couche de thrash classique…. Pas le titre de l'album c'est certain, mais ça martèle toujours très bien.

Et on terminera sur Hole In My Soul avec des riffs toujours efficaces. Pas forcément le titre que l'on retiendra non plus de l'album, mais ça a le mérite de terminer à 200 à l'heure et de nous laisser sur le bas côté à la fin…..

Comme vous l'aurez compris, The Wings Of War ne surprendra personne. Cependant l'énergie et les riffs sont toujours la ; c'est efficace et c'est toujours un plaisir d'écouter Overkill après toutes ces années et de se dire "Putain !!! Ces mecs envoient toujours" !!!!

 

Ozenof

Partager cet article

Comments are closed.