L’ABIME DU TEMPS
Entre vie et mort, un nouveau Dieu sort des entrailles de la terre, afin de mieux nous précipiter dans les tréfonds d’un monde souterrain, royaume de souffrances des mauvaises âmes. Inconnu, noir de sublimité, LE NARAKA s’offre en spectacle.
DIEU des morts, son spectre au feu royal nous invite à nous mettre à nu sur onze moments clefs d’une vie terrestre faite de tourments et péchés. Sa plus haute dignité, faisant grâce d’être accompagnée dans votre dimension passée par ses quatre plus valeureux, forts et fidèles NARAKIS. Seuls ceux-ci, ayant cause pour lever le voile sur votre piètre existence, à l’aide du livre ultime nommé IN TENEBRIS.
L’appel est lancé, les pages s’ouvrent sur une symphonie instrumentale (« In Tenebris ») brûlante et volcanique, alertant toute la splendeur rouge vive de l’enfer, de nouvelles arrivées et recrues en son sein. Un magma de voix aussi bien féminines que masculines perçant de toute sa magnificence, le lieu, le plus cendré, grinçant et lugubre qui soit.
Alors, se précipite une foule d’instants forts, images intenses sublimées par un NARAKA et sa horde sonore, aussi sauvage que pleine de grâce. Digne fils*, des plus grands héritiers des mondes les plus anciens, glorieux aînés qui respirent dans les nerfs à vifs du grand Dieu.
UN DEATH SYMPHONIQUE
Lui qui tient son talent principal, d’un death symphonique, tout aussi vigoureux et puissant, que beau, mélodique et accessible. La fin de « In Tenebris » annonçant le début de l’impitoyable et très enlevé «Cursed ». Certes, NARAKA y maudit son monde mais avec un entrain et une ferveur, encore plus effrayante. Plaçant le curseur du malheur dans l’envoûtement et l’inattaquable.
Une diablerie au charme ensorcelant, sur les cris les plus stridents de ses guitares sur la noirceur de ses passages les plus épiques et clairs. L’offrande « The Black » ne peut être contrainte, elle s’empresse d’être avalée, ingurgitée à satiété et recrachée dans un tourbillon de flammes, encore plus hardant sur son passage suivant.
Celui d’un formidable appel à l’aide au nom du sang et des larmes dominé par la voix du bonheur et malheur le plus intense de l’homme**. Un « Of Blood And Tears » nuptial qui détone avec la marche martial de « Dream And Wait » titanesque et glaciale.
NARAKA Y PREND TOUT SON TEMPS
NARAKA y prend tout son temps, pour y développer lourdeurs contemplatives à certaines accélérations divinatoires. IN TENEBRIS se veut alors majuscule comme jamais, tombant même les âmes les plus défaites dans l’adoration la plus totale de leurs maux et du mal qui les sublime. Un refrain qui fait trembler également les hurlements stridents de la géhenne.
Violence qui tourne sa page, politesse bien plus orchestrée et douce », sur l’instrumentale « Antra Daemonium ». Ouvrant l’antre à l’angoisse la plus folle du « Darkbringer ». Démon foudroyant, qui pourtant verse dans la mélancolie d’un refrain court, mais si singulier et lumineux.
LE ROLE JOUE PAR LA FEMME
Cependant, NARAKA n’oublie jamais le rôle joué par la femme dans chaque histoire, de celle du monde physique, comme spirituel. Partenaire de choix pour l’ange déchu, couple parfait afin de diriger les ombres qui nous entourent, ici-bas ou au cœur de l’univers. « Mothers Of Shadow » est la démonstration des choses les plus mornes cachées sous la beauté de traits féminins splendides et d’atouts vocaux indéniables, dominant les débats d’un remarquable duo.
LA MORT
La mort peut-elle être silencieuse pour certains? Peut-on séjourner au NARAKA temporairement ou définitivement? A t-on droit à une autre chance sous une autre forme? Un sommeil silencieux (« Sleeping In Silence ») que NARAKA exploite à merveille, ondulant ses formes musicales et narratives dans un désenchantement à la séduction incontestablement troublante et joueuse. « IN TENEBRIS se referme ainsi par les seules notes pianistiques de « Compendium Maleficarum », puis le noir complet prend forme…
LINE-UP:
THEODORE RONDEAU: CHANT
JEAN-PHILIPPE PORTEUX (ex-CHABTAN): GUITARE
PIERRE ANDRE KRAUZER : BASSE
FRANCKY COSTANZA (LES TAMBOURS DU BRONX, BLAZING WAR MACHINE, ex-DAGOBA): BATTERIE
*KATAKLYSM, SEPTICFLESH, GOJIRA
**LINDSAY SCHOOLCRAFT sur « mother of shadows » (ANTIQVA, ex CRADLE OF FLITH).
VERONICA BORDACCHINI de FLESHGOD APOCALYPSE sur « of blood and tears ».
TRACKLIST:
01. In Tenebris
02. Cursed
03. The Black
04. Of Blood And Tears**
05. Dream And Wait
06. Antra Daemonium
07. Darkbringer
08. Mother Of Shadows**
09. Sleeping In Silence
10. The Great Darkness
11. Compendium Maleficarum
DISCOGRAPHIE:
IN TENEBRIS (2021)
PRODUCTION:
In Tenebris a été mixé par Logan Mader
ARTWORK:
Une œuvre graphique de Seth Siro Anton.
TOURNEE:
De surcroît, les français seront en première partie des groupes de metal extrême symphonique SEPTICFLESH et CARACH ANGREN en mars 2022.