Découvrez le nouvel album d’ANGELUS APATRIDA [an-je-lus / a-pa-tri-da]

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Note de la rédaction :
5/5
#angelusapatrida #éponyme #thrash #crossover #hardcore #groove #loudtv

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Angelus Apatrida nous avait laissé en 2018 avec un excellent « Cabaret de la Guillotine », Thrash fortement teinté de Heavy avec des mélodies très marquées, ce qui était bien évidemment une signature évidente de nos 4 Espagnols. On sentait cette énorme influence Annihilator dans la manière de nous balader sur les morceaux.

Ici, nous voila en 2021 avec [an-je-lus / a-pa-tri-da], et nous n’allons pas être déçus du voyage que nous proposent nos amis de la veste à patchs.

Commençons déjà avec ce magnifique artwork, toujours parfaitement maîtrisé par Gyula Havancsàk, qui bosse également avec Annihilator (tiens donc), Stratovarius ou même Destruction. Inutile de comprendre autre chose que c’est à la guerre qu’on part. Et pour cause, dès le premier titre, portant le doux nom de Indoctrinate, nous voila plongés dans un Thrash sans concession. On peut même sans hésiter parler de Crossover pour le coup, avec des bons relents de Municipal Waste à vous faire faire des circle pits interminables et des choeurs très Hardcore dans les refrains. Effectivement cela nous change drastiquement de l’ambiance de l’album précédent.

C’est d’ailleurs lors de notre interview avec Guillermo que celui ci nous déclara que pour la première fois, Angelus Apatrida s’accorda en Drop D pour la première fois de sa carrière. Et cela s’entend clairement, car le son est de suite plus lourd, plus sombre, et le côté groove du titre suivant, Bleed The Crown n’en ressort que grandit, avec cette influence très marquée Pantera. A ce propos, les premières secondes du clip m’auront fait penser à l’inimitable I’m Broken.

Mais retour à nos moutons, et derrière, c’est du bon Thrash des familles qui va dérouler avec un The Age Of Disinformation qui dépeint une société esclave de sa surconnexion et de son manque de recul. Tout y est, riffs agressifs, tempo au maximum à te faire headbanger comme un acharné. Et ce n’est pas Rise Or Fall qui va nous faire mollir, avec ses riffs à la Anthrax.

Cependant, nous n’avons pas parlé de la prod encore, car sur cet album, nos amis d’Albacete (ne cherche pas sur Via Michelin, c’est au Sud de l’Espagne entre Madrid et Alicante) ont collaboré avec Zeuss, qui lui même a collaboré (j’connais quelqu’un qui a collaboré avec quelqu’un qui a collaboré qui connait….) avec Overkill, Rob Zombie, Municipal Waste (oh, tiens donc) ou même Hatebreed (tiens ça aussi on va en parler). Et donc, tout ça pour dire que ça s’entend et met vraiment en avant le travail de composition de nos chevelus comme sur Childhood, avec toujours ses riffs biens rageurs, un refrain très engageant, une basse bien rondelette et ses breaks bien marqués façon Hardcore… à la Hatebreed (j’vous avais dit que j’allais le placer). D’ailleurs le titre laissera place à Disposable Liberty, dans une veine assez proche de Bleed The Crown, à savoir bien Groove teinté de Hardcore.

Pour les amoureux du Angelus Apatrida version Cabaret de la Guillotine, vous serez servi avec We Stand Alone, qui reprend les standards de nos hispaniques. En gros : du riff bien speed et du refrain chatoyant.

Mais qu’à cela ne tienne, cette année on veut nous servir du gras, de la colère, du beatdown et Through The Glass ne dérogera pas à la règle. Attention, à ne pas confondre avec le titre de Stone Sour…… Rien à voir ! Ici on est bien plus proche d’un hybride entre Pantera et Hatebreed que de la voix mielleuse de Corey Taylor.

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Mais n’oublions pas qu’Angelus Apatrida a subi de plein fouet la pandémie comme tout le monde, et que l’Espagne a été incroyablement meurtrie par cet épisode pénible. C’est d’ailleurs une inspiration constante sur cet album, qui révèle toute la violence de notre société, de nos dirigeants, et bien sur de nous même. Et en ce sens Empire Of Shame fait office de porte étendard à sa sauce Thrash avant de laisser place au dernier titre de cet album : Into The Well, qui démarre façon rafales de balles. Une fois de plus, on retrouve un titre très sombre, très lourd, se laissant parfois aller des envolées guitaristiques bien senties.

Nous voilà donc avec un excellent album d’Angelus Apatrida, qui tranche vraiment avec leur discographie précédente. On sent que le groupe a eu envie d’exploiter au maximum toutes ses influences, que l’on pouvait déjà sentir par le passé tout de même, et qu’il y’arrive à merveille.

[an-je-lus / a-pa-tri-da] est vraiment violent, sombre et agressif, à l’image de la société qu’il nous dépeint.

Sortie : 5 février 2021 (Century Media)

Note : 8/10

Ozenof

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