
ENTERRE VIVANT!
Je fus ENTERRE VIVANT par la diablesse A l’AKIAVELIQUE. Une tueuse en série redoutable, aussi attirante que démoniaque. Elle n’agit pas seule. A fut secondée dans cette abjection par ses trois sbires despotes et sanguinaires.
La mort proche, je fis d’abord un voyage déroutant mais si envoûtant. Mon âme guidée par les époques de ma vie, se baladant au gré des saisons.
Puis mes yeux se fermèrent définitivement par la force des pensées actives de vie de deux anges déchus du non de ERROIAK et SAKRIFISS. Ceux-ci m’accompagneront dans ma dernière demeure pour y séjourner en paix.
LE JARDIN DE LA MORT
Arrivé dans les jardins de la mort, tout deux s’évaporèrent dans un magma de cendres, portées par une légère brise. Ensuite, une brume épaisse prit place formant un nom dans le ciel. BODOM AFTER MIDNIGHT. En l’évoquant les entrailles de la terre s’ouvrirent, une énorme bâtisse en bois rouge apparu sous un épais manteau neigeux.
DEUX ENTITES
Deux entités en sortirent, l’un, très grand et très austère. Vêtu tout de noir, une capuche cachant son visage. Seul était perceptible, son regard abrasif, qui vous glaçait le sang. Sa faux, me pointait du doigt, comme une menace imminente. L’autre était petit, filiforme, très lumineux.Tout deux côte à côte claquèrent des mains. Je fut téléporté dans une très grande salle de la maison, bruyante où les gens semblait tous hilares.

LES MYTHES SONT PRESENTS
Dans l’assistance, PRESLEY conversait avec DIO. JANIS (JOPLIN) plaisantait avec les frères ABBOT (DIMEBAG DARRELL ET VINNIE PAUL). LENNON, refaisait le monde avec COBAIN. Quant à VAN HALEN, il était larmoyant en lisant la puissance des mots que MORRISON lui venait de lui écrire pour une future collaboration non terrestre. J’aperçus également JON NODTVEIDT, planqué, une bière à la main, trinquer discrètement avec JEFF HANNEMAN. Un vieux complice de longue date, les rejoignit, verre de whisky en main, le rock n’roll man CHUCK BERRY.
Oui, là-haut, ça vie, ça respire, et ça envoie du lourd. Je me sentis l’homme le plus vide, mais aussi le plus heureux de l’assistance. Comme un petit garçon, ahuri d’être au milieu de cette assistance héroïque, qus je ne peux tous citer tant ils furent nombreux.

LA SCENE
Face à nous une scène avec un logo géant BODOM AFTER MIDNIGHT ET LES ENTITÉS. Le leader, un certain ALEXI LAHIO (chant, guitare solo et rythmique), présenta son nouveau groupe vers minuit trente. A la guitare solo et rythmique, JIMI HENDRIX, à la basse CLIFF BURTON, et à la batterie JOHN BONHAM. La stupéfaction prit place, et le silence fut d’or dans l’assemblée.
LE BAND DE LA MORT
Le band de la mort, commencèrent à jouer les trois premiers titres, laissés aux terriens. Puissance, mélodies imparables, et refrains hors-pairs. Une complexité incroyable des deux guitares, sur des soli heureux et complices. THE WILCHILD y crache un FIGHT LEGENDAIRE sur un « Paint The Sky With Blood » hargneux et remarquable. BONHAM n’a jamais été aussi rapide et électrique. Quant à la chevelure de BURTON, elle s’agite follement sur chaque coups de mediator, si punchy.
UNE PERFORMANCE DE TOUT PREMIER ORDRE
La performance est très intense. Alexi, a du mal à reprendre son souffle. Malgré tout, ils entament un « Payback’s A Bitch », où la violence est encore plus probante. Des riffs très dark au son rugueux et presque crasseux (une légère sonorité PUNK). Un power à l’américaine, sur des accroches très thrashy, et des solis duellistes se répondant coup pour coup. Le pont avec le clavier embrume la salle d’un encens de film d’épouvante.

BODOM AFTER MIDNIGHT
BODOM AFTER MIDNIGHT entame alors sa reprise de DISSECTION (« Where Dead Angels lie ») habitée et lugubre. Un classique du metal extrême mélodique que le BODOM se réapproprit admirablement bien. Une influence majeure de LAHIO qui l’honore parfaitement. Un novice n’y verrait pas plus qu’un autre super morceau du répertoire du band.
UN BODOM OLD-SCHOOL
Un BODOM OLD-SCHOOL, qui n’a jamais été aussi bon. Certainement dû à ce changement de line-up salutaire. Sept autres morceaux seront joués, mais ceux-ci appartiennent seulement au monde des transparents. Et ils ne peuvent être révélés ici-bas. D’ailleurs, ils ne le seront jamais malheureusement.
LA FIN DE TOUT
La performance finie, la salle se vida, le son s’éteignît, le noir et le silence repris ses droits. Le rideau tomba. Et ALEXI LAHIO également, en donnant sa dernière représentation. Et moi, je repris mon chemin pour atteindre le STAIRWAY TO HEAVEN. RUST IN PEACE, SON OF BODOM.
LINE-UP:
ALEXI LAHIO: CHANT, GUITARE
DANIEL FREYBERG: GUITARE
WALTTERI VAYRYNEN: BATTERIE
MITJA TOIVONEN: BASSE

TRACKLIST: (14m52s)
01. Paint The Sky With Blood
02. Payback’s A Bitch
03. Where Dead Angels Lie (DISSECTION COVER)
DISCOGRAPHIE:
EP: PAINT THE SKY WITH BLOOD
PRODUCTION:
L’EP a été enregistré en 2020 en Finlande.
ARTWORK:
Elle est l’œuvre de TRAVIS SMITH (on peut y voir, la faucheuse à terre). Un graphiste américain connu pour sa conception d’albums de heavy metal. Il a été qualifié de « renommé » par ALTERNATIVE PRESS et « incontestablement l’un des graphistes les plus talentueux du métal aujourd’hui » par CHRONICLES OF CHAOS. Il a marqué les esprits pour ses artworks d’OPTEH et de KATATONIA, notamment.
GROUPE:
Il s’agit d’une sortie à titre posthume pour le leader du groupe ALEXI LAHIO (ex-CHILDREN OF BODOM) décédé le 29 décembre 2020. Le chanteur/guitariste venait de former ce nouveau projet avec le guitariste DANIEL FREYBERG (ex-CHILDREN OF BODOM), le batteur WALTTERI VAYRYNEN (PARADISE LOST) et le bassiste MITJA TOIVONEN (ex-SANTA CRUZ).

SORTIE/LABEL:
BODOM AFTER MIDNIGHT (baptisé du second morceau de FOLLOW THE REAPER (2000)) a sorti son EP, intitulé PAINT THE SKY WITH BLOOD, aujourd’hui 23 avril 2021 via NAPALM RECORDS.
Ma trilogie conceptuelle entamée avec AKIAVEL, puis ENTERRE VIVANT, s’achève ainsi avec BODOM AFTER MIDNIGHT.
ALEXI LAHIO, de son vrai nom MARKKU UULA ALEKSI LAIHIO, né à ESPOO en FINLANDE le 8 avril 1979 et mort à HELSINKI le 29 décembre 2020. Ce EP est l’épitaphe d’ALEXI LAHIO, sans doute curieusement à son apogée. Cette chronique, cinq centième (500) du nom t’es dédiée. R.I.P.

