GET THE SHOT Chronique de « Merciless destruction »

Ben

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Date de publication : 06/10/2022

Mots-clés : Chroniques, News

Note de la rédaction :

 4/5

GET THE SHOT : Merciless Destruction

Après un EP express, qui cassait déjà bien des dents « Domination of Doom« , les cousins Québécois de GET The SHOT reviennent pour 38 minutes de mise au poin(g) ! 38mn d’uppercuts et de totale frénésie Coreuse. 38 minutes sans détours et sans artifices qui cette fois ci va casser des bouches!

Ils nous distillent encore ici d’immenses parpaings avec ce 4ème album qui arrive à point nommé pour réchauffer les chaumières fragilisées pour cet automne et cet hiver.

Avec ses 11 brûlots sans concession, qui frappe forts, sans fioritures, sans détours et aux sujets toujours vindicateurs. En effet, les QUEBECOIS démontrent une fois de plus qu’ils ont encore beaucoup à dire comme le prouve ce premier gros single dévastateur

Un album de hardcore metal

Le quintette utilise tous les codes du Core moderne en y incorporant toutefois une touche metal (précédemment plus Trash et sur celui plus Death ). Mais il a surtout été lorgné un peu plus vers le beatdown avec ses breaks lourds et dévastateurs. Quand bien même ils ne révolutionnent pas le genre , ils le font tellement bien , avec coeur et une énergie communicative, que notre plaisir est entier !

Un disque donc féroce et extrême qui confirme le talent du groupe et le fera encore monter d’un cran. Cela dû autant à son efficacité , intensité , qu’à sa production. N’oublions pas non plus ses invités prestigieux comme sur « Deathbound » (Feat. Rob Watson de Lionheart) ou sur « Bloodbather » (Feat. Matthias Tarnath de Nasty)

Bloodbather est titre explosif et ultra entraînant ou l’on retrouve également des backing vocaux d’outre-tombe qui martèlent ce morceau tout du long et annonce la furie du titre suivant Reign in Blasphemy qui va tout dévaster sur son passage.

Un album qui donne un plaisir immense

Un album autoroute dans le genre, qui n’amène pas de grandes révolutions stylistiques mais qui donne un plaisir immense et distille une rage positive consolidée par une énergie débordante. A l’instar d’un des titres de fin qui étale les genres du Thrashcore jusqu’au Doom ou hardcore le plus lourd .

Ce rouleau compresseur teinté de Hardcore/Beatdown/Death Metal qui pourra se vivre également comme un exutoire de la période moisie que nous vivons en ce moment. Et l’album se termine par un titre totalement opposé au reste du contenu dont voici la déclaration de JP le chanteur au sujet de ce nouveau clip et dernier titre de l’album « SEASON OF THE DAMNED «

« Toute personne qui a écouté nos albums depuis un moment sait que la dernière chanson est toujours différente du reste. »

On y retrouve à chaque fois une patte plus mélodique et épique. « Season of the Damned II « ne fait donc pas exception à la règle et conclut cet album sur une note à la fois belle et mélancolique.

Comme le feu termine toujours en cendres, l’album qui se veut le plus violent de l’année se devait de s’achever sur la ballade Metal la plus tragique.

CONCLUSION

On ne va pas se mentir ! L’album est une bonne claque sur la joue gauche, mais si voulez prendre la mandale sur la droite, on vous conseille fortement de les voir en live !

Et ça tombe bien puisque une tournée en Europe se profile dès avec en plus les copains de LIONHEART.

Autant dire qu’ils ont l’air encore plus en forme que d’habitude (vu les retours outre atlantique) et c’est peu dire vu le tsunami de leurs précédentes prestations en Europe.

Courrez donc les voir si vous voulez vivre ou revivre un moment de pure frénésie ! Sinon, il est aussi possible de mettre ça sur vos playlists pour les boums endiablées du samedi ou vos road trips dominicaux ( après le repas de famille avec belle maman hein ! )