
…MAIS JAMAIS SANS ESPOIR
Tel est la symbolique, qui depuis plus de trois décennies, illumine les beautés poétiques envoyées aux cieux par la création KATATONIA. Et la réponse du roi des rois, celui du ciel, ne tarda pas, envoyant ses puissantes clameurs à son sujet dès ses premiers balbutiements. Puis par la suite, le consacra ici bas, extrêmement rapidement d’ailleurs. Pour en faire, l’une des plus belles entités terriennes que la musique metal est engendrée, à l’instar de son idole de toujours PARADISE LOST.
ROI
Celui qui aujourd’hui est revenu à ses racines (avec une réussite incontestable), n’a cependant jamais influencé KATATONIA sur la suite donnée à ses méandres artistiques. L’entité suédoise, catalysant ses énergies créatives sur des évolutions constantes, légères, subtiles, mais très pertinentes. Laissant ainsi ses penchants fondateurs, consacrés à sa ferveur du Doom Death de ses lointains débuts, sur le chemins des vieux souvenirs fougueux de jeunesse. Sans pour autant, totalement les oublier, délivrant leurs sons de leurs enclaves, dans de rares occasions scéniques, les plus appréciables des plus fidèles et nostalgiques.
CORBEAU
Depuis KATATONIA, vol au desssus des nuages transporté par les croassements rauques et graves de son corbeau, annonciateurs de malheur, dont pourtant on ne cesse de se délecter avec enthousiasme.
CITY BURIALS
Les toutes dernières histoires toujours aussi frémissantes comptées par les scandinaves ont vu le quintet s’investir sur des moments plus progressifs. Noués aux éléments électroniques toujours d’avantage enracinés au cœur de la richesse émotive de la musique. Pas toujours accessible, mais d’une extrême qualité à chaque fois. Et systématiquement plébiscitée par un large public (connaisseur ou pas d’ailleurs) pourtant si exigeant de nos jours. CITY BURIAL (24 avril 2020) étant couronné (l’artwork également) et ce dans plusieurs pays. Pourtant, sans profiter malheureusement d’une promotion scénique, puisqu’il sortit au début de la période pandémique qui frappa toute l’Europe, et le saint monde.
SKY VOID OF STARS
Ce qui mena au repos forcé. Finalement souvent régénérateur de volonté et d’idées par la suite, comme ce fut le cas pour KATATONIA. Qui posé face AU CIEL SANS ETOILES, prit de longues respirations salvatrices pour aboutir tranquillement à cette émeraude qu’est SKY VOID OF STARS. Un sombre nouveau voyage passionnant qui inaugure la première offrande délivrée depuis le transfert du groupe vers NAPALM RECORDS. Ainsi, KATATONIA laisse vingt ans derrière lui en quittant le mythique PEACEVILLE, dont il était une des figures de proue.

JONAS RENSKE/ANDERS NYSTROM
Désormais seul le duo fondateur du groupe, le guitariste ANDERS NYSTROM et le chanteur JONAS RENKSE, a survécu au temps qui passe. JONAS RENKSE étant pour la seconde fois, totalement en charge de la composition du disque.
SKY VOID OF STARS regroupe toute la palette artistique de ses trois dernières productions. Tout en versant ses nombreuses et envoûtantes ambiances dans la période la plus plaintif du band de STOCKHOLM (les années 2000). Cependant rien ne semble pencher le groupe dans la redite, tant l’identité de cette nouvelle œuvre est forte, tout en disposant de cette étincelle magique des disques au futur succès intemporel.
Depuis maintenant quelques années, KATATONIA se complet à l’expérimentation (par bribes), et souhaite ardemment en extraire sa quintessence la plus forte sur ce dithyrambique SKY VOID OF STARS. Ainsi, la route balisée par THE FALL OF HEARTS, continue d’être très présente sur des pas aux rythmiques alambiquées, souvent déroutantes (« Austerity »).
GROOVE
Sans négliger, le soin particulier d’activer sa formidable machine (rythmique) à groove, en l’insufflant dans quelques titres plus libertins (le génial « Colossal Shade »). Certes, en terres conquises globalement, tout en délivrant pourtant de nombreux instants de choix, totalement imprévisibles, à l’image de « Birds » dont le refrain nous prend à revers. La complexité de certains passages et les mélodies sinueuses ne peuvent que s’apprivoiser et s’apprécier lors d’écoutes motivées, répétées, attentionnées.
CLAVIERS
Les touches synthétiques survivent, et prennent encore plus de poids et d’encrage aux sein des morceaux comme sur « Opaline » dont l’introduction est élaborée autour de celles-ci. Ce qui injecte couleurs et allure étrangement enjouées, consolidées par un refrain au riffing sans détour et brut, à l’aura plus Rock que Metal. Les claviers donnent le change aux musiciens, en drapant avec un engouement certain, une toile presque classique, cérémonielle et délicate.
Toujours très ambiguës et très abstraites les thématiques pensées, amènent d’innombrables voyages contemplatifs aux ressorts poétiques dans les âmes (ainsi) remportées, et (désormais) acquises à la cause du groupe. Libre à chacun de se poser et de vivre une expérience personnelle et unique sur chacune des nouvelles compositions.

CHANT
Sous les effets, de nature et d’intensité diverses (« Drab Moon »), la voix de JONAS RENSKE, ne fait qu’un avec l’identité et la moelle spirituelle de KATATONIA. Elle ne connait ni la crise du temps et de ses outrages. Peu démonstrative (par sa technique simplement), plutôt tout en retenue, elle se révèle plus complexe qu’elle n’y parait, exprimant énormément d’émotions avec finalement peu d’amplitude.
Sensation accentuée avec l’artiste majuscule qui l’accompagne sur le magnifique « Impermanence » (le plus beau titre du disque). Un JOEL EKELOF (SOEN) gorgeant aussi son timbre de sentiments sincères et très poignants, sur chacun de ses phrasés. De ce fait, la composition prend des allures d’inédit de SOEN, ainsi poli par la douceur lumineuse habituelle du groupe, éclairant les abysses gothiques les plus insondables. Chanson de toute beauté, étincelante tout comme son solo de guitare.
SKY VOID OF STARS est morose, mais jamais malsain, malgré la réhabilitation de la lourdeur de ses guitares, (« Austerity », « Author », l’inattendu break central de « No Beacon To Illuminate Our Fall »…). Fibres fragiles gouvernées par les accalmies propres au groupe, lumières intimistes et ponts souverains.
TUMULTE
Katatonia, évolue continuellement, sans réellement changé finalement, et ne dédaigne jamais la complexité de ce qu’il l’a vu naître et grandir. De plus, il ne souille aucunement son âme sur des eaux trop complaisantes. Même si certains refrains (les refrains immédiats de « Opaline », « Atrium ») et mouvements mélodiques semblent plus accessibles (« Birds » et ses Leads ciselées et envoûtantes à la tessiture très PARADISE LOST, « Impermanence »). Tout est voué à marquer les esprits, même ce qui semble plus torturé et tapi dans l’ombre. Un immense disque dont les multiples secrets ne se révèlent qu’à celui qui le désir ardemment, et donc mérite d’accéder au pouvoir de séduction inondant de ce SKY VOID OF STARS. Certes, tortueux est la route, mais sa destination finale reste toujours la même :
LE NIRVANA !

LINE-UP :
JONAS RENKSE – CHANT
ANDERS « BLAKKHEIM » NYSTROM – GUITARE
NIKLAS « NILLZ » SANDIN – BASSE
DANIEL MOILANEN – BATTERIE
ROGER OJERSSON – GUITARE
TRACKLIST : (50m 38s)
01. Austerity
02. Colossal Shade
03. Opaline
04. Birds
05. Drab Moon
06. Author
07. Impermanence (Feat. JOEL EKELOF (SOEN))
08. Sclera
09. Atrium
10. No Beacon To Illuminate Our Fall
11. Absconder (Bonus Track)

DISCOGRAPHIE :
Dance Of December Souls (1993)
Brave Murder Day (1996)
Discouraged Ones (1998)
Tonight’s Decision (1999)
Last Fair Deal Gone Down (2001)
Viva Emptiness (2003)
The Great Cold Distance (2006)
Night Is New Day (2009)
Dead End Kings (2012)
Dethroned And Uncrowned (2013)
The Fall Of Hearts (2016)
City Burials (2020)
SKY VOID OF STARS (2023)
PRODUCTION :
Comme son aîné CITY BURIALS le mix de SKY VOID OF STARS a été réalisé par JACOB HANSEN. Donc évidemment, le son signature qui le caractérise en tant qu’ingénieur fait le lien entre les deux comme deux frères sonores.
ARTWORK :

TOURNEE :
KATATONIA était En Amérique du Nord, pour une longue tournée avec THE OCEAN. Désormais le groupe suédois a entamé une tournée européenne avec SÓLSTAFIR qui passera par la France dès ce mois de février 2023.

Concerts francophones (avec Sólstafir et SOM) :
02/02 – Zurich (CH) : Komplex 457
04/02 – Lyon (FR) : Ninkasi Gerland
08/02 – Toulouse (FR) : Le Metronum
19/02 – Paris (FR) : Le Trianon
20/02 – Esch-sur-Alzette (LUX) : Rockhal
21/02 – Anvers (BEL) : Trix
SORTIE/LABEL :
Le groupe de Metal Progressif Suédois KATATONIA a sorti son nouvel album, intitulé SKY VOID OF STARS, le 20 janvier 2023 via NAPALM RECORDS.



LIEN FACEBOOK DU GROUPE :
https://m.facebook.com/katatonia/