
Certains groupes de death metal progressif ou technique se contentent de suivre le même chemin d’album en album. The Zenith Passage, quant à lui, a préféré profiter de son second album pour s’aventurer là où la formation s’était pour l’instant refusée de s’affirmer. D’un bout à l’autre, Datalysium est guidé par l’imagination de musiciens qui ont parfaitement le contrôle de leurs instruments et de leur art. En neuf titres, The Zenith Passage se démarque de n’importe quel groupe. Néanmoins, il conserve tout ce qui fait de lui une proposition protéiforme si captivante. Mieux : avec Datalysium, The Zenith Passage pousse au premier plan les diverses facettes qui forgent son identité sonore si atypique.
Voici ce qu’en dit le groupe :
“S’agissant des textes, il est ici question de la panique que causerait ce que l’on pourrait considérer comme un Big Bang dans le contexte de Datalysium. Dans « Divinertia I », nous explorons une réalité universelle qui existe en boucle fermée. « Divinertia II », quant à elle, aborde cette division entre les réalités connues et inconnues dans lesquelles nous vivons aujourd’hui. Musicalement, nous explorons et développons ici un motif qui se décline en plusieurs contrastes, tempos et dynamiques. La majorité de ce titre n’est qu’un seul riff joué à différentes vitesses, ce qui crée ce schéma rythmique familier. Les tempos choisis eux sont tous des dérivés du triplet, c’est un clin d’œil au nombre de l’univers : 333.” (The Zenith Passage)
Il rajoute :
“Imaginez que Necrophagist et Meshuggah soient mariés, que Cynic et Extol le soient aussi et que, des années après ces mariages, ils prennent l’habitude d’aller à des soirées échangistes pour pimenter leurs relations. Admettons qu’au bout d’un moment, ils aient un enfant tous ensemble sans que personne ne sache qui est le père biologique et qu’ils soient tous co-parents. Cet enfant grandit en étant fasciné par David Lynch, Ridley Scott et les films noirs. Il va ensuite dans une école de cinéma pendant quelques années mais finit par s’en faire virer car il préfère jouer de la musique synthétique. Il se retrouve alors fauché et sans abri. Datalysium serait cet enfant.”
(The Zenith Passage)
En d’autres termes : Datalysium est le mariage parfait entre technicité, mélodie, textures et changements d’atmosphères. Le tout avec un line-up remanié composé de Derek Rydquist (Chant – ex-The Faceless, John Frum), Brandon Giffin (Basse – ex-The Faceless, Cynic, etc.), Christopher Beattie (Guitare – Dreamer) et Justin McKinney (guitariste, claviériste et fondateur du groupe).
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