Horskh (indus France) : Interview pour l’album Wire

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HORSKH
HORSKH band

Bonjour Horskh, vous sortez votre deuxième album, comment appréhendez-vous cette sortie, après une année 2020 très compliquée ?

On espère que ça va bien se passer. S’agissant des concerts, c’est pour l’instant très flou, alors que ces derniers sont quand même une bonne partie de notre promotion. On a sorti trois singles issus de l’album qui ont été plutôt bien reçus et on espère d’aussi bons retours à la sortie de l’album

Pouvez-vous nous dire d’où vient le nom du groupe et nous raconter votre histoire ?

On se connaît tous les trois depuis plus de dix ans, 15 ans même. Le groupe a réellement démarré en 2014 à deux (Bastien et Briou) et Jordan est arrivé, il y a environ deux ans, deux ans et demi. Quant au nom du groupe, on peut le voir effectivement comme une onomatopée. On s’est vraiment axé sur la sonorité du mot, qui peut rappeler un bruit de machine, une sorte de crissement. L’idée était que ce nom puisse être impactant, comme on essaye de l’être avec notre musique.

Comment le fait de passer d’un duo à un trio a fait évoluer votre musique ?

Le premier album (Gates) était beaucoup plus électro. On a voulu apporter, avec celui-ci rapprocher le live de l’album. L’arrivée de Jordan a permis d’apporter cette patte plus organique et plus acoustique.

Votre musique est la fusion entre le métal et l’électro, de quels cotés faut-il chercher vos influences, quels sont les groupes qui vous ont donner envie de faire la même chose qu’eux ?

Nous avons tous les trois une influence commune, majeure, venant de notre jeunesse qui est Nirvana. Nous avons évolué tous les trois dans le même genre de musique : on peut parler de Louise Attaque (rires) Non pas Louise Attaque ! Mais on peut parler des 90’s avec Marilyn Manson, Nine Inch Nails. Ce sont eux qui m’ont ouvert aux musiques plus industrielles, sur l’électro, alors que j’étais beaucoup plus orienté rock, grunge. Aujourd’hui, dans la musique industrielle, il y a Combrichrist, Ministry…. certains albums de Laibach. Quant à l’électro, il y a Pertubator, avec qui on a tourné quelques fois. En ce moment, j’écoute beaucoup de rap métal et j’ai beaucoup aimé le dernier album de Ghostemane.

Comment composez vous ? Qui écrit, qui compose ?

C’est Bastien qui compose les morceaux, dans cette pièce d’ailleurs. Jordan, vient ensuite apporter des arrangements et Briou apporte aussi des idées et donne son avis sur les compositions

Horskh band
Horskh band

Avez-vous besoin de conditions particulières pour composer ?

C’est à la fois au fil de l’inspiration et un travail quotidien. Je commence les compositions sur ordinateur et je les retravaille. Pour l’album Wire, il y a eu beaucoup de compositions et on en a sélectionné une partie sur lesquelles on a vraiment poussé le travail

L’un des thèmes de cet album est le lien : celui qui réunit, celui attache, celui qui retient, celui qui peut faire le bonheur ou le malheur de l’autre. Quelle est la vision que vous développez dans ce nouvel opus ?

C’est la trame générale de l’album, dans les paroles et la musique. Tout le travail sur les sons et aussi un travail d’équilibre entre les choses

Ça dit énormément de choses, tu l’as bien résumé

Vos morceaux donnent plus qu’envie de bouger en live, vous y pensez quand vous composez ?

Oui, on veut que les gens puissent s’éclater, on pense au dancefloor, au côté percutant. C’est un élément important. Il faut que ça envoie

Du fait de l’utilisation de machines sur scène, quelle est votre part d’improvisation en live ?

La plupart du set est ficelé, pour que tout roule aussi bien au niveau du son que des lumières que l’on travaille beaucoup. Mais il y a tout de même un espace de liberté où on se permet de faire des choses un peu plus folles.

Certains morceaux sont relativement courts, c’est pour être plus percutants ?

Oui, surtout le deuxième morceau (Trying More) qui est l’un des trois clips que l’on a sortis en 2020. C’est un morceau qui nous rappelle les influences des années 90’s, très Nirvana avec une touche de grunge, sur lequel on a rajouté de l’électro. Le forma est court pour rester percutant du début à la fin, sans laisser souffler l’auditeur et nous-mêmes sur scène

Stolen Mémories est un titre murmuré, c’est presqu’un souffle, c’est une pause avant de repartir ?

Il y avait de la volonté de créer de la dynamique dans l’album. C’est un morceau qui permet de retomber un petit peu pour que les passages qui envoient soient plus percutants, pour donner un peu de relief à l’album

May Day est quant à lui instrumental, il est apaisant, presque hypnotique, c’était volontaire de finir sur un morceau plus doux ? C’est quelque chose qui pourrait prendre place sur un prochain album ?

L’idée est qu’il y ait aussi une ouverture sur la fin de cet album, quelque chose qui fasse appel à l’imaginaire.

Je ne pense pas, je pense qu’on va rester dans des choses qui « tabassent »

horskh-wire-
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Parlons de l’artwork, qui l’a conçu ? quel était le cahier des charges, et qu’avez-vous voulu exprimer ?

Il s’agit de Yoan Amnesy, qui avait aussi fait celle de notre précédent album. On en a beaucoup parlé avec lui pour savoir ce qu’on allait faire. Il est venu à Besançon pendant un week-end et on fait cette pochette, ici même dans cette pièce. Pour la petite histoire, c’est une personne qui porte un collant et sur laquelle on a projeté une vidéo

Est-ce que cette année 2020 va être une source d’inspiration pour vous ?

L’album « Wire » était déjà composé au moment du premier confinement et j’ai utilisé ces moments de confinement pour composer le prochain. Ça a forcément un impact sur les compositions. Est-ce que ce sera quelque chose d’explicite, on verra. On va espérer que 2021 soit plutôt cool au niveau concerts pour défendre cet album et une fois qu’on aura pu le défendre correctement on pourra se pencher sur autre chose. Le fait d’avoir sorti 3 singles nous a permis de rester dans l’actualité et de teaser la sortie de l’album. Il devait sortir à l’origine en septembre et on l’a repoussé à cause de la crise sanitaire. L’album sort le 22 janvier. Par rapport aux sorties, on va voir comment ça se passe et si tout va bien, on sort un clip avant la sortie de l’album sur le titre « Mud in my weels »

L’année 2021 laisse entrevoir un peu d’espoir concernant un retour à la vie normale, comment allez-vous défendre cet opus ?

C’est très flou, il y a des choses mais ….Des concerts de 2020 qui ont été reportés, mais on ne sait pas si ça va se faire. On devait faire un concert le 19 février, mais on ne sait pas si ça va se faire non plus et c’est comme ça depuis un an…C’est comme ça … On a plus d’annulations sur 2020 que de reports sur 2021, on est encore vraiment dans l’expectative et le flou total

Je vous laisse le mot de la fin

Merci à Loud TV et on espère que cet album sera bien perçu par tout le monde et qu’on pourra le défendre prochainement sur scène

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