Verdun et Old Iron présente le son du splitunissant les montpelliérains aux américains. Deux groupes, deux faces de deux titres pour près d’une demie heure d’un mélange de sludge et de doom.
VERDUN
Verdun se forme dans une cave brumeuse de Montpellier durant l’été 2010. Très vite, The Cosmic Escape Of Admiral Masuka, un premier EP, marque les prémices du concept jalonnant Verdun. Il s’agit en effet d’un mélange de doom, de hardcore et de sludge.
Quatre ans plus tard, The Eternal Drift’s Canticles, mène Verdun à travers l’Europe, en Russie et au Hellfest. 2019 : désormais quatuor, Verdun reprend les choses là où il les avait laissées trois ans plus tôt. The Eternal Drift’s Canticles posait les bases, Astral Sabbath les solidifie. Avec une approche lourde et une volonté assumée de mélodies douloureuses, la discographie de Verdun s’unit et se révèle comme une et indivisible dans le chaos. N’y voyons-là que les répercussions d’un univers fortement conceptuel qui se poursuit de disque en disque. The Cosmic Escape Of Admiral Masuka n’était qu’un commencement, Astral Sabbath n’en est qu’un autre.
OLD IRON
OLD IRON aspire à tisser son tentaculaire sludge psychédélique et épais depuis près de dix ans. C’est avec l’obsession de devenir “puissant, lourd et bizarre” que Jerad Shealey (The Helm, Heiress) et Jesse Roberts (Sandrider, Kid Congo Powers, The Ruby Doe) commencent à composer, en 2011, les prémices de ce qui deviendra l’univers d’Old Iron. 2014 : ils enregistrent Cordyceps, leur premier album, dans le sous-sol de Jesse. Quelques shows plus tard, le batteur Trent McIntyre rejoint les rangs et Old Iron s’engage en headliner dans une tournée en compagnie de The Helm. Avec Trent dans l’équation, leur deuxième disque est devenu le point de mire. Cet opus aura pour nom Lupus Metallorum, sortira à l’été 2017 et surtout verra un certain Matt Bayles (Mastodon, Botch, etc.) s’occuper de sa production, chez lui au Red Room Studio de Seattle.
À PROPOS DE CE SPLIT
Verdun développe un doom/hardcore hybride, Old Iron un sludge psychédélique imposant. De là, les univers des deux formations étaient faits pour se rencontrer, se heurter. C’est d’ailleurs sur les routes que Jesse Roberts (guitare, chant – Old Iron) rencontre Florian Celdran (basse – Verdun) lors d’une tournée européenne avec Kid Congo Powers. Une amitié durable est née, l’idée d’un split est venue et le reste appartient à l’histoire. Ou plutôt à un disque animé autant par une approche lourde que par cette volonté assumée de mélodies douloureuses.
Pour les détails, Old Iron a enregistré sa face avec Nick Wilbur à Anacortes Unknown avant de faire, une fois de plus, appel aux compétences de mixage de Matt Bayles (Mastodon, Botch, etc.) pour tout magnifier. De son côté, Verdun a enregistré de nouveau avec Cyrille Gachet (Year Of No Light, Fange, Chaos Echoes, etc.) au Chicken Coop Studio.
