Bad To The Gones ! DESTINITY revient avec IN CONTINUUM

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Note de la rédaction :
5/5
destinity in continuum
Destinity in continuum

Bad to the Gones !

Il aura fallu 9 ans aux lyonnais de Destinity pour proposer une suite à Resolve In Crimson. Rappelons le, en 2012 l’album marquait un tournant musical pour Destinity, qui s’encrait dans un style plus Death Melo que dans la première partie de sa carrière.

C’est enfin, et après un passage chez No Return, que Mick Caesare décide de revenir au bercail. Et c’est à n’en point douter que le groupe revient pour frapper un grand coup.

Après nous avoir alléché d’une cover de Hypocrisy en featuring avec Chris K Oz, il en fallait peu pour nous donner l’envie de découvrir In Continuum.

Envoie moi la galette !

Il y a plusieurs choses à préciser avant de donner mon impression sur cet album.

De manière générale il y a deux styles qui m’ennuient : Le Metalcore et le Death Melo. Disons surtout, pour le premier que je n’ai jamais été très attiré par ce style. Pour le second c’est autre chose. Comme beaucoup, j’ai poncé les albums de Hypocrisy, In Flames ou autres Dark Tranquillity…. Et j’en passe. Mais ce courant musical m’a beaucoup ennuyé par la suite de par son manque d’inspiration. Et pourtant dans ces deux styles, je me laisse aller à quelques fulgurances étonnantes et emprises de sensibilités variées.

D’une autre part, avant d’écouter un album que je reçois, je ne consulte aucune info concernant la manière dont a été conçu l’album. C’est une manière pour moi de me laisser aller à mes impressions primaires sans influence.

C’est donc dans cette atmosphère la que je lance In Continuum. Evidemment, je connaissais le single Reject The Deceit qui m’avait fait forte impression.

La Scandinavie s’invite dans la capitale des Gaules

C’est à pas de loups que s’invite The Sand Remains dans mes oreilles. Très rapidement on pose le cadre de ce qui va nous accompagner durant un peu plus de 50 minutes. Ce qui me frappe d’entrée de jeu c’est la production. Je me retrouve immédiatement plongé dans ce qui me plaisait dans le Death Melo à l’époque où tous mes potes croyaient que je ne jurais que par le Death Suédois.

D’une part, les riffs sont très accrocheurs avec une rythmique parfaitement soutenue. Il va non sans dire que les parties lead de Seb V.S sont d’une merveille. Et d’autre part, le chant de Mick Caesare est d’une profondeur incroyable. Inutile de dire qu’il va chercher au plus profond de ses entrailles pour s’exprimer.

On part à la guerre !

Qui dit Scandinavie dit batailles épiques. Et il va de soi que lorsque j’écoute Reflections ou même Shadows, j’ai le sentiment d’embarquer dans un Drakkar à l’assaut de la première communauté venue prêt à tout cramer sur mon passage. D’ailleurs cette fameuse prod dont je parle plus haut n’y est pas étrangère car je ne l’ai pas dit. Non je ne l’ai pas dit encore. On retrouve aux manette Jonas Kjellgren (Sabaton, Scar Symmetry, In Morning….) qui aura mixé et masterisé l’album au Black Lounge Studio …. En Suède. Eh ben oui, ça ne s’invente pas… Et je vous l’ai dit, je suis un nostalgique du Death Suédois de la grande époque.

Alors évidemment, le combo est parfait pour accompagner la section rythmique implacable emmenée par Stephan et Florent Barboni ainsi que David Richer.

Une recette implacable

Les titres vont s’enchaîner avec leurs lots d’ambiances variées. D’ailleurs Dawn Never Breaks et Architects Of Light vont efficacement livrer leurs riffs acérés à vous faire headbanger de manière frénétique.

Mais mon attention se portera particulièrement sur Lucid Strain. Le morceau vient vous cueillir sous ses notes acoustiques vous plongeant dans une atmosphère gigantesque et envoûtante. Bien sur, Destinity va venir vous marteler le museau rapidement.

Enfin, pour venir récupérer à la pelle ce qu’il vous reste d’émotions, c’est sur Salvation que nos lyonnais viendrons achever leur oeuvre. Toujours dans cette ambivalence mélancolique et rageuse, Destinity montre toute l’étendue de son talent.

Un retour gagnant

Nul doute que Destinity vient conquérir les esprits en marquant de son sceau cet album majeur qui rappellera les plus grandes heures du Death Melo. In Continuum est un voyage vers tout ce qu’il y a de plus froid et de plus chaud chez vous. Un mélange subtil de froideur d’exécution et de colère volcanique.

Sortie le 15/10/2021

https://www.destinityofficial.com/

https://destinity.bandcamp.com/merch

https://www.loudtv.net/clip/destinity-devoile-son-nouveau-single-shadows/

 

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