Chronique de l’album de PALEFACE / Chapter 3 : The Last Selection.

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Note de la rédaction :
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Chronique de l'album de PALEFACE / Chapter 3 : The Last Selection.

Ces mecs sont des génies, des architectes de labyrinthes torturés et sans issue.

PALEFACE

 

Chapter 3 : The Last Selection  / Blood Blast Distribution.

 

Le Tsunami Suisse, oui je sais, il n’y a ni mer ni océan là-bas, tu préfères le Ippon Helvète ?

L’album débute sur une alerte nucléaire, s’en suit la réaction du peuple dans la rue avant que le missile ne tombe : agressions, violences, coups, chaos. C’est Inevitable et c’est le 1er titre de l’album, il se termine par une autre alerte, plus moderne, froide, plus mystérieuse. Entre ces 2 alertes, le groupe annonce la couleur avec un titre qui percute terrible, des ralentissements et accélérations prodigieuses ! Oh bordel ! Je tiens ma découverte 2K20 !

No Mercy At All et Lights Out, les 2 titres suivants, viennent me confirmer l’évidence… L’orpailleur anonyme que je suis, tient une pépite d’or au fond de son tamis, plus grosse qu’une paire de couilles de percheron.

Skalpell, les instrus arrivent un à un, c’est pesant, anxiogène, avec un léger flottement. 1er scream du chanteur puis changement de rythme, amorce de mise en place, on sent que ça va envoyer. 2ème scream du front, un coup de cc et bim dans ta face, le riff parfait. Le titre compte déjà pas mal de rythmiques différentes, c’est vraiment très riche, précis comme une montre Suisse (aaah, ça y’est, tu trouves tes repères ? attends…) La suite de l’album est une avalanche (Suisse = montagne=neige=avalanche) de riffs et rythmes et alors niveaux harmoniques c’est tout le monde en PLS.

Ces mecs sont des génies, des architectes de labyrinthe torturés et sans issue. De vrais magiciens du beat et ils t’en feront avaler plus Rocco sur l’ensemble de sa carrière.

Les titres 7 et 9, The Rats et Curse Us sortis en avant 1ère viendront tuer le game, s’il y en avait encore besoin. Niveau son, les amis, c’est le meilleur de cette maudite année. Curse Us notamment, vient te crucifier les oreilles (y’a une croix sur le drapeau Suisse, repères, toussa toussa).

Pour résumer, les thématiques de l’album : No Hope For Humanity et No Lives Matter incarnent parfaitement le package. Le frontman sature au possible du grave à l’aigu sans broncher et passe d’un ton offensif à une expression plus démoniaque, voire carrément psycho barré. Je note également un flow élevé, ce qui est plutôt rare dans le milieu.

Au-delà de tous ces qualificatifs mélioratifs, il faut aussi faire un constat, le groupe gère sa communication à la perfection.

C’est donc sans surprise que Paleface embarque tout sur son passage, un véritable Tsunami Suisse qui les propulse en tête des plateformes d’écoute.

Les potes me disent que ça leur rappellent Slipknot à leurs débuts ou encore que cet album est taillé pour le Live : Amen, vivement la prochaine messe !

 

Nous sommes le 13/11/2020, 5 ans, ni oubli, ni pardon, Bataclan rpz.

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